Nous donnons la Parole à nos amis de Berlin.
Le 11 février
2007, la candidate socialiste a annoncé un programme de "hausse
Royal" du chômage, se dissimulant derrière de prétendues lois
sociales. Que ce soit la hausse du SMIC à 1500 euros le plus vite possible ou
l'abrogation du Contrat Nouvelle Embauche, la candidate socialiste nous mijote
un programme de record européen du taux de chômage. Ces mesures sont de graves
erreurs économiques à bien des égards et nous allons expliquer pourquoi. Face à
l'archaïsme de cette gauche, Nicolas Sarkozy propose des réformes économiques
courageuses permettant l'amélioration de la compétitivité de la France
et ainsi de réduire le taux de chômage en vue de se diriger vers une société de
plein emploi.
Les mesures économiquement irresponsables
qu'a présentées Ségolène Royal auront de graves conséquences sur l'emploi en
France. En effet, vouloir relever autoritairement le SMIC à 1500 euros par mois
est une ineptie que nous propose une gauche incapable de regarder la réalité en
face. Elle nous annonce en réalité la création du SMIR, le Salaire Minimum
Interprofessionnel de Récession ! Les effets pervers d'une telle erreur
sont prévisibles. D'une part, cette hausse entraînera mécaniquement un surcoût
considérable pour nos entreprises (25% d'augmentation du coût du travail). Cette
augmentation du coût de la masse salariale pour nos entreprises incitera à délocaliser
encore davantage. De plus, les investisseurs étrangers seront pousser à implanter
leur nouvelle usine ou filiale chez nos voisins, même proches. Ces délocalisations
seront des emplois en moins pour les Français. D'autre part, toute une
catégorie de chômeurs non qualifiés se verra empêcher d'accéder à l'emploi.
Dans un environnement économique concurrentiel, alors qu'à 1300 euros par mois,
une PME aurait pris le risque d'employer quelqu'un sans diplômes; à 1500 euros,
l'hésitation est plus grande et fermera les portes du marché du travail à
nombre de nos concitoyens. La hausse du salaire minimum, c'est la hausse du
chômage maximum.
De surcroît, la socialiste va encore
plus loin dans son ambition d'un chômage Royal, puisqu'elle propose
d'abroger un Contrat de travail qui a déjà amené la création de 80.000 emplois
et 37.700 déclarations d'intention d'embauche auprès des URSSAF en janvier
dernier. En voulant abusivement anéantir le CNE, contrat parfaitement adapté
aux besoins des entreprises de moins de 20 salariés, elle prouve une fois de
plus que l'idéologie la guide, et non le bon sens.
Ce n'est plus une bourde,
c'est un danger pour nos emplois.
Tout au contraire, ce dont notre
pays a besoin pour éradiquer le chômage et revenir à une société de plein
emploi, qui entrainerait ensuite les salaires à la hausse, c'est
d'une politique de compétitivité pour la France en améliorant notamment la
compétitivité de nos entreprises. C'est ce que propose Nicolas Sarkozy, en
créant le Contrat de Travail Unique et en exonérant les heures supplémentaires
de toutes charges sociales et fiscales. L'objectif de ces deux mesures est
double : s'attaquer sérieusement au problème du chômage en améliorant la
capacité de nos entreprises à s'armer dans la mondialisation et enrichir la
France et les Français en leur offrant la possibilité de gagner plus en
travaillant plus. La nécessité d'une meilleure flexibilité du marché de
l'emploi est devenue urgente. Le programme de Nicolas Sarkozy remet ainsi la valeur
travail au centre du débat.
Cette
politique courageuse est celle dont la France a besoin
aujourd'hui.
Ronan , Berlin
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