Pour ceux qui négligerait le vote des francais de l'etranger, cet article du Monde!
Nous sommes méprisés par les socialistes alors que ce sont ces mêmes socialistes qui nous ont poussés dehors. Il fut un temps les residents de l'etranger était plutôt de gauche,; education nationale, engagement humanitaire mais aujourd'hui ces valeurs premierement ne sont plus que de gauche et beaucoup d'exilés veulent simplement gagner leur vie en travaillant et non pas travailler pour les assistés. Voila pourquoi ils partent et pas toujours pour travailler dans des entreprises Francaises. Voici pourquoi nous nous battons pour ces francais de l etranger et pour qu'ils votent. Notamment notre federation en allemagne. Nicolas sarkosy devrait venir en Allemagne d'ici peu; nous le recevrons chaleureusement.
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Les résultats définitifs du recensement effectué par le ministère des affaires étrangères ne seront connus que la semaine prochaine, la commission chargée d'examiner les inscriptions des Français de l'étranger sur les listes électorales et d'organiser les opérations de vote devant se réunir vendredi 26 janvier. Le chiffre a néanmoins commencé à circuler : de 385 615 en 2002, la "diaspora" ayant fait une demande d'inscription électorale auprès des consulats devrait dépasser les 800 000 en 2007.
Ce demi-million recouvre des citoyens installés à l'étranger qui ne votaient pas auparavant mais traduit aussi l'augmentation du nombre des expatriations ces dernières années. Par extrapolation, environ 2 millions de Français vivent à l'étranger. Les principaux pays où se fixe cette communauté de l'étranger sont, après le Royaume-Uni et les Etats-Unis, la Suisse et la Belgique. L'inscription sur les listes électorales dans les consulats est, dans sa grande majorité, le fait d'électeurs établis durablement à l'étranger, les résidents temporaires optant plus généralement pour le vote par procuration.
Le choix des destinations ne laisse guère de doutes sur les raisons fiscales et professionnelles qui motivent un grand nombre de ces expatriations. "La France est en train de devenir un pays d'émigration, s'alarme Thierry Mariani, secrétaire national de l'UMP chargé des Français de l'étranger. Et ce sont des cadres, des jeunes, des forces vives qui partent à l'étranger."
[...]
Dépassant aujourd'hui les 800 000 électeurs, cela signifie qu'il représente désormais l'équivalent de huit circonscriptions moyennes. Lors des élections d'avril 2006 en Italie, c'était le vote des résidents à l'étranger qui avait fait basculer le résultat définitif au Sénat. Un enjeu qui n'a pas échappé à l'UMP.
Patrick Roger
Articleparu dans Le Monde , édition du 26.01.07
Bonjour,
il me semble que dans son article M. Roger vous contredit en disant que les Francais a l'Etranger sont "traditionnellement de droite". Mais vous avez raison, nous sommes nombreux a etre partis pour travailler, et nous ne sommes pas tous salaries d'entreprises francaises.
Je vous propose a ce sujet ma lettre a La Mediatrice du Monde et au courrier des lecteurs:
"Madame la Mediatrice, Monsieur Roger,
c'est avec joie que j'ai aborde la lecture da l'article de M. Roger sur les Francais expatries, dont je suis, car nous sommes en nombre croissant et on en parle peu.
Hors quelle n'a pas ete ma surprise et ma deception en lisant dans le texte que les Francais vivant a l'etranger sont "traditionnellement de droite" et expatries pour raisons fiscales, car cette tradition a bien change !
Qu'en est-il de ces jeunes qui ont fui une France etriquee, ecrases sous le poids d'aines bien peu presses de leur faire une place dans l'entreprise ou l'administration, qui ont fui une France en panne refusant l'energie et la creativite d'un sang nouveau; qu'en est-il de tous ces jeunes non imposables, ni eux ni leurs parents, que le chomage a pousse vers d'autres horizons ?
L'expatriation est aussi affaire de coeur. Beaucoup de Francais ayant un jour fait l'experience de l'etranger y sont restes par amour pour un pays ou pour quelqu'un. Ceux-la ne sont pas forcement des gens de categories superieures fortunes ayant fui la France pour servir leurs affaires ou leur patrimoine, mais souvent des jeunes forces de se reinventer au sein de la nation qui les accueille: chomage et precarite ne leur sont pas inconnus. Certains sont a l'etranger en situation precaire pour ne pas etre en France a la rue ou sous un pont.
Enfin l'expatriation ne signifie pas qu'on tourne le dos a la France parce qu'on lui doit trop ! Je refuse que soit trop largement diffusee dans notre societe cette idee manicheenne qu'on peut quitter la France a jamais comme on la renierait. Expatries temporaires ou definitifs, la France est avec nous et nous sommes riches pour elle d'une double culture, voire triple lorsque nous portons en nous l'heritage d'aieux ayant eux-meme migres. Nous sommes forts d'une experience differente de la France et d'un regard nouveau au sein du debat politique, forts de convictions nouvelles et d'un amour plus grand pour le pays qu'il nous a fallu quitter. Quant a celui qui nous accueille, nous sommes aussi nombreux a y representer une France bien plus prestigieuse, genereuse et eclairee que celle de l'UMP.
Ma vie en Irlande me donne l'opportunite de dementir chaque jour les informations contenues dans cet article. La France change et les Francais a l'etranger aussi: plus nombreux, et par consequent plus divers. Toutes sortes d'expatries se croisent ici, souvent employes en dessous de leurs qualifications et partageant avec les immigrants d'Europe de l'Est des salaires sous-evalues. Voila une France expatriee que n'evoque pas cet article, qui n'est en rien seduite par les idees de l'UMP parce que c'est la France de ce parti que nous avons fui, et qui est la realite de cette "diaspora" nouvelle, bien plus diverse, bien plus consciente de ses devoirs civiques et desormais plus a gauche que vous ne le laissez entendre.
C'est toute la perception francaise de la migration et de l'expatriation qui est en jeu dans vos lignes, M. Roger, tant pour ceux qui partent que pour ceux qui arrivent dans notre pays.
Je rencontre chaque jour des jeunes comme moi qui partagent mes desillusions francaises, mon experience d'expatriee et ma vision de la societe, bien eloignee de celle de l'UMP, qui ont quitte la France pour s'assurer un avenir et mieux l'aimer.
Abonnee, Le Monde reste mon quotidien de reference systematique pour la qualite de son information. Peu m'importe qu'un parti ait la faveur de vos colonnes si la verite est respectee et le travail des journalistes serieux et approfondi."
Moi qui ai du quitter la France de Chirac, j'entends deja les voix de ceux qui savent qu'ils devront quitter celle de Sarkozy. Car que propose-t-on a ceux qui ne paient pas d'ISF, qui ne sont pas imposables sans etre assistes, aux salaries dont les patrons verront leur quotisations sociales baisser, et dont la TVA va augmenter avec un effet dramatique sur le porte-monnaie de gens qui ont deja du mal a s'en sortir, 11 ans apres le dernier gouvernememt socialiste a cohabitation RPR ?
La Federation des Francais de l'Etranger du PS a demande un droit de reponse, que j'espere Le Monde aura la decence de lui accorder.
Sandrine
Rédigé par : Sandrine | 01 février 2007 à 15:09
Ceux qui ne paient pas l ISF ? On leur propose de gagner de l argent parcequ'il travaille !! Et non pas de les empecher de travailler pour gagner leur vie. Marre des 35 heures qui obligent tout le monde a ne pas pouvoir travailler. La France ce n est pas Cuba ou l URSS (qui n existe plus d ailleurs, ruiné..) Nous etranger de droite nous ne partons pas pour fuir Jospin ou Royal, nous partons car qui travaille ne gagne plus sa vie, est bridé dans sa soif d'aller de l'avant pour soi même et son entreprise. Il faut etre au RMI ou assisté pour avoir des droits en France. Et encore le droit de toucher une alloc mais rien pour te motiver à retrouver la reinsertion par le travail (comme le disait l'abbé Pierre). Plus de devoirs que des droits sauf pour les cons qui bossent. Allez à Rungis voir ce que vous dise la France d'en bas qui ne paye pas l ISF (dernier Impot du style en Europe avec les espagnols.. ) Ce n est pas Mme Merkel CDU ni M. Muntefering (SPD socialiste) qui vont remettre un impot aussi debile en Allemagne et appliquer les 35 h unilateralement. D ailleurs personne en europe n en parle , surtout pas votre cheri Prodi
salutation
Rédigé par : jean | 01 février 2007 à 17:17
Mr Loïc le Meur, votre article est honteux. En 81 (fin VGE), fatigué d'une vie de boulot intensif sans mettre un rond de côté, je décidais de partir vers l'Afrique noire. Arrivé au Togo avec 50 FF en poches, je n'étais pas un nanti. Dans ce pays, j'ai continué à travailler comme une bête, et cela a été récompensé. J'ai cotoyé ces français à l'étranger qui ne sont pas ceux que vous décrivez. Vous devez probablement, les vôtres de Français, les rencontrer dans les ambassades et les cercles d'entrepreneurs nantis qui se gavent de subventions ou profitent de marchés réservés (souvent suite à appels d'offres faussés). Non, les Français que j'ai rencontrés étaient d'humbles personnes, vivant peu ou prou avec des montants qu'un smicard français ne souhaiterait pas. Ils vivent là pour des raisons diverses, amour du pays, famille, ou amour d'une personne, peu importe. Ils vivent. Ils ne sont pas imposables à l'ISF, pas même à l'impôt sur le revenu selon les barêmes France. De par leur simplicité de vie, en parfaite symbiose avec les autochtones, ils sont les meilleurs ambassadeurs de la France, véhiculant les idées françaises, la langue française, et aussi la promotion des produits français. Ces nombreuses personnes, aussi des fonctionnaires détachées un moment du territoire d'origine, se retrouvent nombreux autour de l'ADFE, Français du Monde, Association qui ne souhaite rien avoir en lien avec l'UFE que vous citez, laquelle selon les cieux, peut aussi se poser comme la meilleure lance du néocolonialisme avec tous les problèmes que cela peut engendrer, guerre en Côte d'Ivoire par exemple. Ne pas citer cette structure, l'ADFE, ne pas l'avoir pour interlocuteur lorsque vous parlez des français à l'étranger, ne pas parler donc des problèmes de ces non-nantis qui sont plus de 75% des expatriés est une erreur de votre part. Volontaire ou suite à ignorance? Nous pourrions dire volontaire actuellement tant les médias français semblent sous le joug des puissances de l'argent qui ne souhaitent pas perdre une once de pouvoir, sinon en avoir plus, au détriment de 90% des citoyens de notre territoire. Vous avez déjà dû être briefé sur ce sujet par de nombreuses personnes de la FFE, Fédé des Français à l'Etranger pour le PS. Vous semblez ne pas vouloir en tenir compte. Cette fédé pourtant pèsera sur l'élection présidentielle. Que craignez-vous de ne pas vouloir relater les simples réalités en face de vous lorsque vous ouvrez un sujet d'écritures? De décevoir les cercles de notables qui vous emploient et vous surveillent? Souhaitez-vous en procédant de la sorte être dans le giron d'une équipe politique qui, si elle gagnait, vous proposerait une meilleure destinée dans le monde des médias? On peut le supposer à force de vous voir écrire avec oeillères et parti pris, loin de ce que le lecteur souhaite d'un journal et du journaliste.
Rédigé par : Emile Proust | 02 février 2007 à 11:29
C'est ce ton aigre et mechant que des gens comme moi ont fui avec la France. Parmi ces "assistes" il y a aussi des jeunes diplomes bien apres le depart de Jospin a qui les parents avaient les moyens de payer les meilleures etudes, et d'autres plus modestes dont les sacrifices n'ont pas paye, enfants d'ouvriers premiers de leur famille a toucher aux prestations sociales, ceux-la n'en sont pas fiers !
En mettant sur le meme plan gens aises et a salaire minimum, les ouvriers et employes se pauperisent, parce qu'ils ne sont maitres ni de leur emploi ni des taxes qui pesent sur eux, parce qu'ils souffrent les premiers de l'inflation, et que pas tout le monde n'est libre de pouvoir etendre ses heures de travail a l'envi.
Les 35h repondaient a un besoin immediat de partager un travail qui se rarefiait mais ne sont qu'une partie du probleme, qui depasse la gauche (innovation et recherche depuis 2002 par ex.).
La gauche a fait des erreurs, c'est vrai, mais c'est ce que Segolene Royal travaille a corriger. Il y a au PS et derriere Mme Royal une dynamique de reforme et de modernisation pragmatique au plus pres des ambitions de la societe qui ne justifie ni l'agressivite, a la limite du combat deloyal, dont l'UMP fait preuve a son egard, ni ces amalgames avec Cuba ou l'URSS ridicules car sans fondement: Royal n'est pas Laguiller ou Besancenot ! et le PS ne l'est plus depuis tres longtemps.
Rédigé par : Sandrine | 02 février 2007 à 12:05
Bonjour
Juste pour réagir aux promesses faites par la candidate socialiste aux militants socialistes à Villepinte, aux auditeurs sur TF1. Toujours de la même veine que naguère. On promet, on creuse les déficits. Pour le financement de ces mesures électoralistes, on verra plus tard. Le Socialisme, c' est la dépense disait A.Juppé. On y est à nouveau. Mais ce qui est flagrant, c' est que nous avons une candidate dogmatique, de mauvaise foi, bien loin de ce qu'elle laissait paraitre avant Villepinte. Les masques sont tombés : Ségolène Royal ne sera pas le seul maître à bord si, par malheur, elle venait à l' emporter. C esrait un sal coup psour notre pays car cette Gauche ne veutr rien comprendre à l' économie, aux entreprises, les seuls vecteurs créateurs de richesse dont notre pays a tant besoin. Sarko tient bon, toute la France imaginative et besogneuse te soutient.
Philippe
Vice-résident des Amis de l'UMP / Allemagne
Rédigé par : DAHBI | 23 février 2007 à 18:05